Notre histoire

C’est en 1997 que débute l’aventure du collectif d’artistes brésiliens avec son inscription au Journal Officiel des Associations, le 7 juillet au nom de l’association Brasil Afro Funk Production. Né de la rencontre entre un auteur compositeur brésilien arrivé à Lille, Toninho Almeida et des artistes brésiliens, français, d’origine africaine ou antillaise, le collectif défend la diversité de la culture brésilienne dans le Nord. Le nom de cette association brésilienne vient de la recherche de définitions des différents styles joués par le collectif : de la musique brésilienne, influencée par le funk américain et les rythmes afro brésiliens.
Lors de ses premières années d’existence, l’association brésilienne Brasil Afro Funk diffuse ses premiers spectacles avec le groupe Toninho Almeida & Mundo’s Band en compagnie de Stéphane Beaucourt, Mike Rajamahendra, Nourdine Bouali, Pierrick Viard, Marco Agoudtsé et des participations d’artistes régionaux.
En mars 1999, l’association Brasil Afro Funk s’installe dans ses premiers locaux situés au 35, rue des Trois Mollettes dans le Vieux-Lille. Dans le cadre de ses activités musicales, la structure se dote d’une salle de répétition (une cave de 50 m2) et d’un bureau. L’association pourra mettre en place des cours d’initiation aux percussions brésiliennes ou divers instruments (batterie, guitare, etc) pour le tout public.
Entre 2001 et 2003, Toninho Almeida sort ses deux premiers albums autoproduits intitulés Violeta 41 et un Remix de Violeta. Puis en 2004, l’album Mitade vera le jour. Parallèlement à ses sorties d’album, Toninho Almeida parcourt de nombreuses scènes et festivals entre Paris, Bruxelles, Amsterdam, Genève et le Nord Pas-de-Calais où il réside.
Pour le fun, To tenait un blog: http://toninhomusic.blogspot.fr/
À partir de 2005, l’association brésilienne agrandit sa palette de spectacles en proposant de nouvelles formations. Le collectif d’artistes quant à lui s’attelle à travailler sur des répertoires plus traditionnels de samba carioca avec la création d’un spectacle nommé Samba de Bamba. Le samba est mis à l’honneur par Toninho Almeida qui fait un retour aux sources à travers le cavaquinho en compagnie des percussionnistes Bizarro Angola, Jota Jota Campos et Nourdine Bouali.
Puis, ce sera le tour des rythmes afro brésiliens avec la création du groupe Afro Brasil de rue mélangeant musique, danse et capoeira. De nombreuses villes de la région ont ainsi vu débarquer ces brésiliens et passionnés du Brésil pour un carnaval, une semaine de découverte de la culture brésilienne avec ateliers et restitutions-spectacles en musique, danse ou capoeira.
En 2007, des groupes de Forró voient également le jour au sein de l’association avec l’arrivée de l’accordéoniste Rodrigo Marchevski : Zaboumboum en quintète et le Trio Pitu. Suivront de nombreux bals et concerts… et la première quadrilha de la Saint Jean dan la région. Plus tard arrivera Cacau Moutinho qui aura a coeur de proposer des cours et stages de forro aux lillois.
Parallèlement depuis 2006, Brasil Afro Funk ouvre au public lillois l’ambiance et l’atmosphère qui règne au Brésil, en proposant des cours et stages de musique et danse brésilienne. Cet apprentissage de la culture populaire brésilienne est un volet d’activités et de partage cher aux artistes brésiliens du collectif. L’association se positionne comme étant une école de musique et danse brésilienne en s’implantant dans le quartier de Lille Fives. Avec l’envie de proposer une alternative aux batucadas dans la région, le collectif propose des compositions introduisant le chant à la musique et à la danse brésilienne tout en gardant l’esprit des manifestations de rue brésiliennes. Pour la danse, avec l’arrivée de Marcia Rasta, le souhait était de montrer les différents types de danses qui rythment le quotidien brésilien : samba reggae, afro, axé, coco, frevo, etc. Grâce à cet investissement dans les quartiers, les élèves de l’association ont pu participer à de nombreux carnavals et festivals locaux depuis toutes ces années.
Créé en 1996 par l’association Beiju, le Carnaval Do Axé est le rendez-vous estival des carnavaleux lillois. Brasil Afro Funk a repris le flambeau de l’organisation de cet évènement qui réunissait tout le réseau brésilien (batucadas, groupes de danse) et des partenaires de musique du monde (groupes africains, danse créole, orientale, indienne, etc). De belles éditions pleines de couleurs qui se sont arrêtés en 2013 au vu de la multiplication des évènements du début d’été à Lille.
Depuis 2007, le collectif a participé aux 1ers bal à Fives en proposant un bal brésilien. C’est un réel engagement de développement durable autour de l’Agenda 21 de la culture en dehors d’être une découverte de la culture brésilienne et un plateau artistique de qualité avec des initiations danse tout au long du bal.
La-Barraca-ZemC’est en 2009, que le collectif s’installe dans un lieu culte du quartier de Wazemmes, l’ancien Zem Théâtre devient la Barraca Zem.
Depuis 2010, dans le cadre des accords de coopération du Nord Pas de Calais avec le Minas Gerais, l’association a déjà fait partir presque chaque année des groupes de jeunes lillois pour des projets solidaires au Brésil et depuis 2014, elle porte des temps de rencontres entre acteurs institutionnels et artistes franco-brésiliens.
Entre 2010, le collectif met en place une nouvelle création musicale influencée par la musique européenne et le jazz, le choro, un style de samba instrumental entre percussions et cordes. Avec l’arrivée du multi-instrumentiste Roberto De Oliveira, le groupe de musique instrumentale brésilienne, Choro Braseiro, prend un belle impulsion, avec la participation de Yannis Landrin (guitare et chant) qui n’en était pas à se première expérience dans le chorinho, Juliette Mathoret (flûte et chant), Jean-Paul Segard (Banjo) et le nouvel arrivé Cacau Moutinho (Pandeiro).
En 2012, Toninho Almeida sort son 4ème album “Deu Forró no Samba” ainsi qu’un spectacle du même nom, qui se basent sur des rythmiques forró en compagnie de l’accordéoniste Douglas Marcolino, Roberto de Oliveira, Florence Vincenot, Mehdi Bennadji. En parallèle, s’en suivent pour l’association plusieurs années de développement du forro à Lille à travers les cours réguliers, soirées forro et depuis 2013, l’organisation du festival de Forró de Lille, avec le couple de danseurs Cacau Moutinho et Lydie Fruleux.
En 2013, le collectif se dote d’une revue, mêlant danseurs et musiciens intitulée Brasil de Norte a Sul. Sous l’impulsion des danseuses Johanna Classe et Lydie Fruleux et des musiciens Roberto de Oliveira, Juliette Mathoret, François Taillefer, et Théo Demarcq, ce spectacle se caractérise par une mise en scène autour d’un voyage découverte du Brésil du Nord au Sud. La diversité musicale ainsi que les différentes danses et costumes qui sont présentés dans ce spectacle lui donne une réelle envergure.
Courant 2015, le collectif Brasil Afro Funk a collaboré avec lille3000 autour des temps forts brésiliens de sa saison Renaissance et de la parade d’ouverture : chorégraphies de danse pour les quartiers lillois, arrangements pour orchestres d’harmonie de la Métropole, mobilisation du réseau des acteurs brésiliens, bals brésiliens aux esthétiques Carioca, Bahia, Frevo et Forro.
Et parmi les projets 2016, l’association lance un nouveau festival des arts brésiliens avec pour objectif de faire découvrir les arts brésiliens autour de concert, bals, workshops pour petites et gtands avec un thématique différente tous les ans. Et toujours une idée fixe, faire découvrir l’esprit brésilien et la richesse de la culture du(des) Brésil(s).